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  • : André CASTELLI - Site Officiel - Elu Conseil Municipal Avignon
  • : André CASTELLI, Elu Conseil Municipal Avignon, un élu proche des Citoyens. Actuellement Conseiller Général, Vice-Président du Département de Vaucluse et Conseiller Municipal d'Avignon. Un Avenir Meilleur pour Avignon !
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André CASTELLI

André CASTELLI, Candidat aux élections municipales d'Avignon 2014 !! Un Avenir Meilleur pour Avignon ! Actuellement je suis Conseiller Général . Vice-Président du Département du VAUCLUSE.  Conseiller Municipal d'AVIGNON.

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Les chiffres du jour

1 491 c’est le nombre d’années de SMIC qui équivaut, en 2011, aux revenus de Maurice Levy, patron de Publicis...                                      4 055 c’est le nombre de cantons qui divisent le territoire, dont 172 dans les cinq départements d’outre-mer                                                 

18,99

millions de personnes étaient sans emploi fin janvier dans les 17 pays de l’Union monétaire, soit un taux de chômage de

11,9 %

7 500 suppressions de postes chez Renault d’ici la fin 2016, au nom de la compétitivité 


Il est temps de ....

  
31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 23:59

Voeux 2013 - Copie

Nous ne saurions déroger à la tradition, et cela avec sincérité. Mais comment ne pas rajouter notre sentiment et notre colère de devoir présenter de tels vœux en sachant que pour bon nombres de nos concitoyennes et concitoyens, ce qui est au menu, c’est rigueur, austérité, récession, et pour d’autres richesse, opulence et dédain républicain !

AVIGNON : 12242 ménages pauvres. Taux de pauvreté à 30%, 4éme place des villes les plus pauvres de la région « grand Sud » et dans un Département classé 8éme des 10 départements les plus pauvres de France !

Les 10 et 11 Décembre de cette année 2012, s’est tenu e à Paris la Conférence nationale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. On est en droit de se demander si ce débat national  qui s’ouvre seulement 12 ans après le « mythique » an 2000, ne nous renvoie pas aux périodes de grandes famines dont celle qui construisit la conquête révolutionnaire d’il y a plus de 200 ans !

Réduire la pauvreté quand la somme des richesses produites en France en 1975 n’était que de 250 milliards d’euros et qu’elle est de 2000 milliards en 2011 (prés de 10 fois plus !) : la pauvreté n’est pas un état naturel, elle est le fruit d’un système auquel il faut s’attaquer. Les pauvres ne peuvent pas partir dans des paradis fiscaux, eux. C’est cela que nous avons voulu dire avec force lors du débat budgétaire, en conseil municipal.

Les chiffres sont effectivement  effrayants ; mais ils doivent surtout nous inviter à mettre en lumière l’inacceptable fossé qui se creuse dans notre société entre cette pauvreté grandissante et l’existence d’une insolente richesse.

C’est pour cela que  les débats qui traversent notre ville depuis ces derniers mois sont au cœur d’un immense  enjeu de solidarité. Service Public de l’eau, de la Santé, des Transports, de l’école et de la Culture : il s’agit de répondre par des politiques publiques de solidarité aux besoins d’une population de plus en plus fragilisée par des abandons successifs dans des stratégies de privatisation.

 La hausse annoncée  des dotations urbaines, est certes une bonne décision pour réparer des années de reculs budgétaires, mais elle  ne résoudra rien sur le fond. Ce dont il doit être question, c’est  la redistribution des richesses parce que cela est nécessaire à la réduction des inégalités.

Est annoncée une hausse de 50% (de 50millions en 2012 à 75 en 2013) de la dotation de développement urbain (DDU) pour les 100 communes les plus défavorisées comptant plus de 5000 habitants, engagées dans un projet de renouvellement urbain et dont la population résidant en zone urbaine sensible dépasse 20%. Un geste a minima qui va aider les villes en grande difficulté, mais ne résoudra pas tous les problèmes.

La pauvreté c’est effectivement aussi ce qui reste quand est passé le rouleau compresseur de l’austérité, c’est le produit d’une ville et une communauté d’agglomération qui reste l’arme au pied face aux enjeux de reconquête de l’emploi, et notamment industriel.

Notre groupe d’opposition reste quant à lui mobilisé sur le front de la justice. Pour Noël et la nouvelle année on aurait voulu une hotte plus et mieux chargée, mais 2013 sera pour  et pour vous la poursuite des solidarités.

Pour le groupe Front de Gauche

A .Castelli-M.Clavel-P.Chevalier-Z.Haddaoui-M.Rieux

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 06:42

AC Législatives AVIGNEWS

Les habitants du Quartier Cassagne au Pontet ont imposé , avec l’action de l’élu d’opposition, notre ami Miliani Makhechouche, un important recul pour préserver cet espace vert péri-urbain. Un vent de fronde au PONTET pour ne pas toucher impunément à un espace de vie et pour s’opposer à une nouvelle offensive spéculative : c’est un signe.

 Les habitants d’Avignon Sud qui ne s’en laissent pas compter par des pratiques des élus de la Majorité qui passent  outre leurs avis sur l’avenir de l’ECO-Quartier, c’est également un signe : un vent de fronde à AVIGNON pour ne pas toucher impunément à l’espace de la ceinture verte : c’est un autre signe.

 Décidément l’aménagement du territoire de notre Communauté Urbaine devient une réelle question citoyenne. Les stratégies de projets, vues par le petit bout  de la lorgnette atteignent une limite : celle du déni de démocratie. Et ce n’est sûrement pas fini. Il reste encore beaucoup de dossier qui ne pourront passer avec de telles pratiques, comme celui des transports collectifs pour l’agglomération ou encore celui du développement social territorial tout comme celui du développement économique, sans oublier les enjeux culturels.

Cette limite qui est atteinte, va côtoyer d’autres projets en cours, déjà marqués de l’ « à peu près ». C’est le cas par exemple des travaux du Stade Nautique, qui vont coûter 400 000€ supplémentaire aux contribuables avignonnais. Pour nous d’ailleurs la manière dont a été traitée ce dossier de rénovation est la parfaite illustration d’un fonctionnement flou et précipité qui frise l’incompétence.

 On pourrait ainsi décliner d’autres dossiers, comme par exemple l’affaire du LOGO d’Avignon dont on n’a peut-être pas fini de parler ; lui aussi est marqué du sceau de l’entêtement qui coûte très cher. Pour avoir refusé de verser une indemnité négociée à l’auteur de la photo originelle, la ville va devoir débourser  plusieurs milliers d’euros, puisqu’elle a perdu le procès au tribunal.  Il y a comme un vent de désorganisation dans la majorité municipale, dont on peut redouter le pire s’il se met à souffler sur les plans de la Fabrique, de l’Ecole d’ART ou autre  Hôtel de Monfaucon.

Tout cela serait-il, en fait, le signe d’une sortie de scène sous les huées d’une foule résistante, enthousiasmée par une dynamique de circonscription réveillant la citoyenneté avignonnaise, pontétienne et morièroise ? 

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 19:59

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Musée d’Art Contemporain, Ecole d’Art : Le coup de force anti-démocratique de Mme le Maire, met en évidence la manipulation politicienne qui guide, ce que l’histoire appellera « l’Opération Lambert ».

 

Il aura fallu 4 projets de délibération pour arriver, toujours dans de mauvaises conditions, à cette séance exceptionnelle du Conseil Municipal. A l’ouverture de la séance, la majorité n’assurait pas le quorum (c’est dire l’enthousiasme ambiant), pour cela l’opposition a quitté dans un premier temps la salle du conseil puis est revenue en séance. Contre toute attente, Mme le Maire a refusé tout débat et toute intervention de l’opposition. Que craignait-elle , que nous mettions en évidence ce qui pourrait s’assimiler à une supercherie ?

Premièrement notre groupe allait dire qu’il est regrettable qu’une telle question (qui valait effectivement un vrai débat public et citoyen) soit traitée sous la seule forme du coup politique monté pour une signature médiatique, avant le 22 Mars, date à laquelle plus aucun acte ne peut se faire par l’état pour cause de réserve de campagne électorale. Ce coup, a entraîné une telle précipitation  que la délibération proposée est construite de manière particulièrement floue et imprécise.

Deuxièmement, cette délibération part du principe qu’une convention va être signée (ou a été signée) entre l’Etat et Mr Lambert qui fait donation de son fond artistique. Personne n’a vu cette convention, encore moins son contenu. Personne ne sait qui s’engage et pour combien dans les travaux de reconstruction du Musée « nouvelle formule ». Seul est dit que l’Etat mettrait 8 M € dans un programme annoncé à hauteur de 20M€. Le flou en matière artistique cela s’admet : en politique ce n’est pas acceptable.

Troisièmement, des questions doivent être posées à Mr Lambert. Êtes-vous conscient que dans ce marché politique, tout pousse à considérer que si vous êtes le pot de fer, l’Ecole d’ Art est le pot de terre ? Que cette délibération est le lancement de l’un contre l’autre, et qu’il n’y a pas d’exemple historique qui montrerait que le combat est égalitaire ? Acceptez-vous que cette école historique de et pour la ville, soit ainsi malmenée, mal guidée et placée dans une grande précarité ? Il y a un intérêt populaire  à Avignon et  dans notre département effectivement, dans l’existence d’un musée d’art contemporain et du débat contradictoire qu’il peut nourrir ; mais n’est-ce pas ternir ce sens culturel citoyen dés lors qu’il porte atteinte à l’art lui-même dans son processus de formation ? Parce que tout le monde l’aura compris c’est l’Ecole d’Art qui payera lourdement les conséquences du coup politique et du coût de la facture. L’hôtel de Montfaucon risque d’avoir des relents de rapaces, c’est regrettable. Des années d’engagement peuvent être détruites sans retour possible, il y a une profonde injustice à penser que l’Ecole d’art est si brutalement inconsidérée et si rapidement placée devant un avenir aussi incertain. Nous ne participerons pas de cette opération.

André CASTELLI

Groupe d’opposition RGEA.

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9 février 2011 3 09 /02 /février /2011 06:34
Les séances du Conseil Municipal s'espacent de plus en plus... les délibérations sont de moins en moins importantes... en nombre et en contenu... et pourtant elles sont toujours aussi longues... en discours inutiles bien souvent. Mme le Maire supporte de plus en plus difficilement cet exercice démocratique qui demande de la hauteur, de la maîtrise, du respect. On a comme l'impression que la posture des interventions est placée sous les feux d'un spectacle à donner et moins par un engagement dans le débat citoyen. L'opposition et notre groupe en particulier, essaie de jouer un rôle de questionnement autour d'une autre vision de la gestion de la ville.
La majorité fait rapidement dans l'anathéme et le détournement quasi systématique des questions et réflexions émises. Bref le débat est impossible, devenant un chahut permanent dans une classe ingérable .Loin des préoccupations républicaines qui devraient prévaloir,  il faut espérer que cette image parfois désolante, ne sera jamais vue par les petits (et grands) élèves de nos chéres écoles laîques .
Ah! s'il pouvait rester une caméra du stock envisagé pour la Vidéo Surveillance ( pardon : Vidéo Protection) et la placer dans la salle du conseil ...? Peut-être que le rôle protecteur des régles élémentaires de démocratie aurait là une véritable place, utile et sûrement efficace.

La revue de presse: La mars 7 Fev La mars 7 Fev La Prov G A 7 Fev La Prov G A 7 Fev Le Dauph A C 7 Fev Le Dauph A C 7 Fev

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 07:57

PICT0043

 

La séance du 21 Octobre 2010 du Conseil municipal comportait 60 délibérations .Sur ces 60 délibérations,15 avaient la particularité d’être relatives à des projets de développement pour la ville faisant appel aux financements du Conseil Général et parfois aux autres collectivités. Autant de délibérations utiles pour la ville, dans lesquelles le Conseil Général est sollicité pour la politique culturelle (financement de l’Opéra-Théâtre et de l’OLRAP) pour la politique sociale (financement des centres sociaux, conventions de fonctionnement, aire d’accueil des gens du voyage, etc.) pour la politique des transports enfin (Ouverture de la ligne SCNF entre Avignon et Carpentras, et en prime, dans le domaine des transports, Mme le Maire se désintéressant quasi totalement de la Gare Routière, c’est le Conseil Général qui va en assurer la gestion en plus de financer une partie des travaux de réaménagement !)

S’il y a de moins en moins de séance du Conseil, force est de constater qu’il y a de plus en plus  besoin de ces financements croisés qui permettent à une ville de répondre aux besoins de sa population. Mme le Maire va même parfois jusqu’à considérer que l’effort du Conseil Général ne serait pas à la hauteur eu égard à la place de la ville dans le département.

Il y a des situations que l’on ne peut laisser dans l’ombre politicienne. Le Maire d’Avignon se plaint (hypocritement ?!) dans sa ville de manques de financement du département dans le même temps où, à l’Assemblée Nationale, elle vote une réforme territoriale qui va supprimer cette possibilité d’intervention en supprimant la clause générale des compétences et les financements croisés .Cette « clause » qui permet que le couple commune-département soit porteur d’efficacité et d’utilité dans le domaine social, culturel, dans la voirie et les transports, dans les cofinancements de construction de logements sociaux, dans les initiatives locales et dans l’aide au mouvement associatif… Notre ville est frappée par la hausse du chômage, par l’appauvrissement et la précarisation des populations, par l’exclusion et la montée des réflexes sécuritaires : elle a besoin de solidarités ….Comme on le voit avec ces délibérations du 21 Octobre, le département représente un acteur irremplaçable de cohésion sociale et territoriale. Il facilite également l’articulation et la mise en cohérence des problématiques locales jusqu’à la région.

Cette efficacité au quotidien, cette pratique pour construire une vie démocratique est mise à mal par la majorité municipale depuis plusieurs années. Mme le Maire obéit à la seule logique libérale que porte son Président : faire des territoires des zones de markétings au service de la finance. Faire des citoyens des bons à payer.   Mais qu’on ne s’y trompe pas : pour ces raisons idéologiques elle va voter à Paris une loi dont elle dénoncera les méfaits à Avignon. Et pour couronner le tout, on peut se dire que les réunions du Conseil qui se résument à des concours d’éructations et autres vociférations stériles pourront avoir un rythme de 2 par an, dés lors que 25% des délibérations n’auront plus leurs places !

Groupe RGEA

A. CASTELLI-Z.HADDAOUI-M.RIEUX-M.CLAVEL   

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 09:57

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Le programme de notre groupe municipal mettait fortement l’accent sur le besoin d’une véritable politique de la tranquillité publique. Le mieux vivre ensemble ne peut rester une intention, il doit être porté par des actes concrets. Vivre en toute tranquillité : un droit pour tous, un devoir républicain. Force est de constater que cette aspiration légitime est l’objet de manipulations idéologiques depuis des années avec, comme seule intention, des objectifs politiciens. Cultivant les divisions pour déchirer  les solidarités, le recours aux nouvelles technologiques bat son plein. La municipalité a ainsi engagé des millions d’Euros dans un plan vidéo surveillance voulant faire croire qu’avec cet outillage moderne « on allait voir ce qu’on allait voir !!! ». L’affaire des « pompiers catalans » est là pour donner raison aux inquiétudes exprimées par notre groupe et nous alerter sur la soit disant sécurité publique que ces caméras de coins de rue doit nous apporter. On a bien la preuve que ce  n’est en fait qu’une organisation de flicage permanent répressif  qui porte atteinte aux libertés individuelles et collectives. Filmés comme étant des activistes basques de l’E.T.A en « flagrant délit » de préparation terroriste, ces touristes pompiers en vacances ont été les victimes d’un système qui montre ses failles. Cette bévue est la preuve que l’idéologie du tout sécuritaire et répressif porte atteinte à la vie quotidienne sans solutionner les problèmes. Lorsque nous nous sommes opposés au projet de la majorité de droite, nous avons dit à quel point cette armée de caméras allait être autant coûteuse qu’inefficace. Avignon est traversée par des phénomènes et des évènements de délinquances que nous condamnons sans appel, mais la vidéo ne remplacera pas les postes de policiers supprimés depuis ces dernières années, et  le travail d’une police de proximité. Elle ne remplacera pas l’absence d’une police d’îlotage dans les quartiers. Les caméras ne feront que filmer les évènements qui seront de moins en moins regarder faute de personnel dans les commissariats. Elles ne freineront pas les auteurs et acteurs dans leurs mises en scène délinquantes. La tranquillité publique doit être avant tout une politique publique globale alliant l’utile répression contre tout acte qui contrevient à la loi et la nécessaire prévention intervenant en amont. La prévention est le travail transversal, guidé par la ville, entre différentes institutions mettant en œuvre des politiques de droits et de devoirs. Prévention policière, prévention sociale, prévention culturelle et éducative, prévention juridique, prévention économique doivent se retrouver pour organiser ce mieux vivre ensemble : ce n’est qu’affaire de volonté politique, portée par une autre conception de la société municipale. Vivre tranquillement sera un mode de vie quand ceux qui dirigent le territoire concerné combattrons les causes des fractures et des divisions, organiserons des solidarités nouvelles, donneront privilège à la tolérance. Ce n’est pas la vidéo surveillance qui redonnera cette humanité dont nous avons tous besoin.

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 08:34

 

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Une séance éclatante de vérité : Madame le Maire ne supporte pas qu’on lui démontre la vérité sur sa gestion.

Cette vérité c’est le fait qu’elle vote à Paris des lois (Réforme de la Taxe Professionnelle entre-autre) qui mettent à mal la construction du budget de sa ville. C’est le fait que la manière dont elle traite la gestion du patrimoine (Hôtel des Monnaies, Ancienne prison) est une conception d’agence immobilière privée et non une conception d’équipe municipale publique. C’est le fait qu’elle gère la ville avec des pratiques de communication (annonce des projets en conférences de presse avant que les délibérations ne soient mises au débat municipal) qui sont très loin des pratiques démocratiques élémentaires.

Non Madame le Maire ne supporte pas l‘expression de ces évidences, parce que au bout du compte elle sait bien que tout cela exprime une autre vérité : la ville va mal sous les coups de la politique de son gouvernement et les avignonnaises et avignonnais vont en subir les douloureuses conséquences. 

 

Sur le Budget Primitif 2010

 

1) Notre groupe avertit immédiatement Mme le Maire :

 

« Nous avons décidé de prendre une posture « dure » dans notre analyse : nous considérons que ce budget ne laisse augurer rien de bon.

Rien de bon pour la ville

Rien de bon pour ses habitants, et nous tenterons de le démontrer

Ce budget porte en lui les premiers effets de la réforme de la taxe professionnelle, et les propos de présentation tentent en fait de masquer l’entrée de la ville dans un processus de récession et de régression économique, sociale et associative.

Et une posture résolument « accusatrice » : Madame le Maire vous votez à l’Assemblée Nationale des réformes qui mettent en péril le budget de la ville, nous vous accusons de voter à Paris ce qui fait mal à Avignon. »

 

Des éléments de contexte.

Un budget primitif doit être placé en regard des analyses de la période, et des études d’experts. Le contexte économique nous est donné par leurs différents rapports. Celui de l’ONZUS, celui sur le Mal logement en 2010 (Fondation Abbé Pierre), le diagnostic territorial de la CAF de Vaucluse, Le rapport « Santé des Sans chez Soi », le bilan emploi et chômage en Vaucluse pour 2009.

         Le contexte politique avec la perspective de la réforme territoriale (un premier volet de la loi est adoptée par le Sénat) et déjà la réforme de la fiscalité et ses conséquences.

 

2) Les informations officielles portées dans le document.

 

Le rapport entre les dépenses réelles de fonctionnement et la population est supérieur au rapport moyen des villes de même nature. Mais les dépenses de personnel sont inférieures, quelles sont les dépenses en augmentations ?

L’encourt de la dette est de 2089 € par Habitants, contre 1313€ par Habitants, en moyenne, dans les villes de même nature. ( prés de 60% d’écart !) et cet encourt de la dette représente 125,3% des recettes réelles de fonctionnement !

La pression fiscale atteint elle aussi des sommets. Elle est de 82,5% pour la moyenne nationale contre 141% pour notre ville.

Enfin et pour terminer sur ce rappel des informations de présentation, le taux d’équipement de la ville est inférieur de 7,4% par rapport à la moyenne nationale.

L’ensemble de ces ratios (qui sont officiels) nous indiquent en fait que les transferts de charge de l’Etat sont à un niveau de plus en plus élevé, que la fiscalité est de plus en plus lourde pour les ménages et que la ville s’éteint. Elle n’a plus les potentialités financières réelles, économiques et sociales pour assumer son avenir. Se sont toutes les politiques de développement qui vont en pâtir.

 

3) Quelques chiffres du document

 

 

Budget de fonctionnement

 

Les recettes réelles sont en diminution de 0,82%...

 

Perte de 22% du produit issu des services municipaux à la COGA (oui, la Présidente de la COGA, Mme ROIG, met en difficulté les finances sa ville !!!) Va-t-on vers une privatisation des services d’entretien des véhicules de ramassage affectés à la COGA ? 

Par contre le produit de la fiscalité directe des ménages va augmenter de 10,08% par rapport au produit réel constaté au Compte Administratif de 2008 !

Les contributions de l’Etat et de la COGA baissent entre -5% et -2,7% !

Ces chiffres sont clairs :

 LES IMPÔTS VONT AUGMENTER, L’ETAT SE DESENGAGE, LA MAJORITE MUNICIPALE EST COMPLICE

C’est ce genre de vérité que Mme le Maire ne veut pas entendre, pourtant les chiffres sont têtus.

 

…ainsi que les dépenses réelles, qui sont en diminution de 0,90%.

 

Outre la baisse des dépenses de personnel, qui va entraîner une baisse de l’activité municipale en direction de la population, il faut savoir qu’il ne s’agit là que « d’inscription » de crédits : ce qui sera dépensé effectivement n’est pas encore connu !

Mais dans cette baisse, il est vrai qu’il y a des augmentations : +2,1% de subvention pour compenser les tarifs sociaux au délégataire (Scolarest) de la restauration scolaire.

 (+1.612.794,00 €)

 

Budget d’investissement

 

Le chapitre « travaux de construction et d’aménagement » est présenté comme étant en augmentation de +14% par rapport au BP 2009. C’est une tromperie. Le BP inscrit des dépenses qui ensuite ne sont pas réalisées !

En fait le Compte Administratif de 2008 laisse apparaître : 21 570 900 € et pour 2010 le BP n’est plus qu’à 20 944 800 € (-3%)

Ne serait –ce que sur les perspectives de constructions , le chapitre est en baisse de 1 724 000€ (-15%)

La ville entre dans un processus de non investissement. C’est une situation grave, d’autant plus grave que les « grands » investissements de ces dernières années s’avèrent de plus en plus improductifs économiquement et socialement pour la ville. Ils ne vont servir qu’à alimenter la finance. L’exemple type étant le parking J.Jaurés

 

Que retenir de tout cela ?

Les ménages vont être lourdement ponctionnés.

Les dépenses utiles réduites (personnel et développement citoyen).

Les investissements réduits.

Et l’Etat qui paye de moins en moins en se déchargeant de plus en plus sur les communes, se paie sa dette sur le dos du contribuable pour nourrir les circuits financiers.

         Vous croyez que c’est juste ça ?

 

 

Outre le débat budgétaire la séance comportait 28 délibérations.

 

Sur celle relative à la vente de l’ancienne prison Ste Anne. Notre groupe s’est une fois de plus élevé contre les pratiques de la Majorité qui consistent à mettre en débat au sein du conseil des dossiers qui sont déjà bouclés et fait l’objet de communications de toutes parts. Mme le Maire persiste dans sa méthode de commerciale immobilière. La gestion du patrimoine communal est entre les mains de promoteurs travaillant dans l’ombre et ne fait l’objet d’aucune appropriation publique. Le devenir de ce bâtiment est « ficelé » dans une stratégie de courte vue. Le choix qui est fait aura des conséquences néfastes.

 

Sur celle relative à la collection Lambert. Notre sentiment est le même. Une collection d’une portée internationale est « offerte » à la ville. Oui cela est une opportunité pour le bien commun municipal. Pour l’instant, l’importance de ce dossier n’est présenté qu’au travers de versements de subventions (celle de la délibération pour 50 000 € pour régler les factures des fluides du bâtiments). Rien n’est présenté quant au devenir et stratégie ultérieure et surtout la place de l’Etat qui commanderait à la ville de garder la collection.

 

Enfin un acompte de 200 000 € à l’OLRAP. Notre groupe le demandait depuis les dernières séance. Mme le Maire prétendait que cela était impossible. Cette délibération n’a été soumise ni en commission culture ni en commission des finances (bonjour le respect de la démocratie municipale !!). C’était donc possible de faire un acompte en attendant la signature de la convention quadripartite. Du temps perdu et du mauvais traitement pour l’orchestre.

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3 janvier 2010 7 03 /01 /janvier /2010 19:29

 

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On se souvient que depuis le 30 Juillet il n’y a plus eu de conseil municipal. Situation unique dans l’histoire de notre ville. Notre groupe s’est largement exprimé à ce propos, notre positionnement ayant été très bien relayé par la presse locale. ( voir article du 4 Décembre 2009). Nous avons essentiellement porté notre analyse sur le fond, en condamnant le caractère profondément anti-démocratique de cette nouvelle pratique.

En ouverture de cette unique  réunion du 2éme semestre, Mme le Maire a cru bon de nous refaire un historique quasi insipide, pour argumenter le fait que dorénavant il n’y aurait plus que 5 ou 6 (maximum) séances dans l’année. Chaque séance se tiendra sur la journée, garantissant une organisation des débats et la reconnaissance des avis contradictoires par de meilleures séances des commissions. Et Bla…Bla…Bla et Bla..Bla …Bla !!!!

A cette longue intervention (que les faits montreront 5 jours après qu’ils étaient hypocrites) notre groupe a de nouveau apporté une contribution.

Intervention d’A.Castelli :

En fait qu’est-ce qui est en jeu Mme le Maire ?

 On le verra à l’occasion de quelques délibérations de ce jour, c’est l’avenir de la démocratie locale  dont on sait qu’elle s’appuie très majoritairement et historiquement sur l’organisation de la vie municipale. Et bien sûr ce qui est en jeu c’est l’idée que vous vous faites , avec votre majorité, de cette pratique démocratique de proximité et de décision. Je souhaite en ce sens soulever 3 réflexions.

Vous citez des villes dans lesquelles les séances se déroulent de la même manière que celle que vous décidez d’instaurer. Des villes qui se trouvent dans la même configuration que la nôtre, et gérées tant par des majorités de droite que de gauche. Cela est sûrement vrai sauf que dans ces villes, la vie municipale est décentralisée par une vie réelle de la démocratie dite de « quartiers » ou de « secteurs ». Nous sommes  ici loin du compte, les comités dits de quartiers ne sont pas des lieux de vie municipale, mais uniquement des lieux d’information (et encore) qui ne sont pour la majorité des outils pour la décision et la gestion.

Des bouleversements énormes sont annoncés concernant la réorganisation des collectivités territoriales. Au cœur de ce projet ce qui est posé c’est l’appauvrissement, voire la quasi-totalité disparition de l’autonomie fiscale et politique des collectivités. Cette réforme est de plus en plus contestée parce qu’elle apparaît pour ce qu’elle est porteuse de destruction de notre référence collective républicaine. Votre décision participe de la mise en œuvre de cette destruction, relayant cette peur du peuple qui marque les décisions du Pdt de la République.

Il y a des bémols à mettre dés cette séance sur la réalité de votre soit disant volonté affichée de meilleur fonctionnement. Des commissions ne se réunissent pas dans de bonnes conditions voire pas du tout alors que des dossiers urgents doivent être débattus. Nous en ferons la démonstration en séance au travers d’un certain nombre de projets de délibérations. D’autre part, cette réduction du nombre de séance va entraîner des problèmes de fonctionnement pour nombre d’associations ou autres opérateurs subventionnés par la ville, dés lors que leurs dossiers ne pourront pas être délibérés à temps.  

Nous ne croyions pas si bien dire : 5 jours après cette séance du conseil municipal, nous découvrons que Mme le Maire a vendu l’ancienne prison Ste Anne a un groupe hôtelier anglais pour un projet de luxe !!!!  A aucun moment de cette journée du 17 décembre elle n’a évoqué ce dossier : c’est une honte mais cela montre surtout, à quel point M.J Roig n’est absolument pas soucieuse, au contraire, de redonner aux élus une place respectable dans la ville. 

Et nous voilà partis pour….. prés de 10 heures de réunion. Je n’aborderais que 3 questions, sur les 92 portées à l’ordre du jour. Parce que disons de suite le changement n’a rien changé. Pour sa part Max Rieux a fait un CR sur son Blog qui complète cette production.   

 

Désignation d’une nouvelle représentation de la ville au sein du Conseil communautaire du Grand Avignon.

Cette procédure était nécessaire au vu de la démission d’une conseillère.

Michèle Fournier-Armand, pour son groupe, demande un vote à bulletin secret ( !?). Les dispositions sont alors prises pour cela (normal). M.Fournier Armand nous demande si nous avons une candidature.

Réponse :OUI « Zinébe Haddaoui ».

Elle nous répond : pas possible sinon moi je propose mon fils !

Zinébe lui répond : Je ne suis pas la fille d’André !!!

Nous tombons d’accord sans aucun problème sur la candidature de Joël Peyre. Joël participant à cette petite conversation et donnant son aval.

Fin de la suspension de séance et déroulement du vote. Sont absents de la salle  M. Fournier-Armand et Joël Peyre. David Fournier annonce que l’opposition a une candidature. Mme le Maire demande qui est candidat ?

D.Fournier : Michéle Fournier-Armand !

Tollé sur les bancs de notre groupe. Nous lui disons que le candidat n’est pas sa mère mais J.Peyre !  Tous deux ne sont toujours pas rentrés dans la salle du conseil, le vote se déroule sans eux … Joël Peyre n’aura pas voté pour lui , Michèle Fournier-Armand non plus !!!!

CHERCHEZ L’ERREUR !!!!!! Il y a des jours comme ça où l’on se dit : la politique ce n’est pas très beau….

 

Les rapports de gestion des SEM (Avignon Organisation/ CITADIS/RMG/SMINA)et du Crédit Municipal.

Nous rappelons notre position permanente sur ces opérateurs. Ce n’est plus la ville qui est à la commande publique sur les champs que ces SEM recouvrent. Mais les SEM qui décident et imposent leurs choix à la ville. Nous pensons qu’il est nécessaire de réfléchir à cela  et mettre en perspective une totale refonte de ces SEM.

Débat d’orientation budgétaire ( D.O.B) pour 2010

Nous avons  voulu démontrer que les perspectives de la majorité pour 2010, sont en totale cohérence avec la politique de N.Sarkozy.

En clair : Cool pour les riches ! Dur pour les ménages et ça va « saigner » pour la réponse aux besoins sociaux, économiques, culturels et écologiques.

Nous avons noté une première inquiétude. De D.O.B en D.O.B, il y a une constante : les prévisions ne s’avèrent  jamais justes d’une année sur l’autre. Cela signifie en fait que la ville gère « à vue », sans aucun outil d’évaluation.

La majorité avait une alternative : soit prévoir un budget qui parte des besoins de la population et élaborer une stratégie politique et économique correspondante, soit le placer déjà dans le cadre de la réforme des collectivités, le contraindre à la dureté de ces réformes et en faire un relais comme bon élève de la droite aux ordres de la finance. C’est ce choix qui a été fait !

Ce budget annonce clairement «  les concours versés par l’Etat aux collectivités ont vocation à baisser ». En fait nous rappelons que la suppression de la taxe professionnelle et la nouvelle compensation (C.E.T) va avoir pour effet dés 2010 de diminuer très fortement l’autonomie fiscale des collectivités. En 2009 la commune maîtrisait 42% de ses ressources, en 2010 la C.E.T ne représentera plus que 30%.

Parce qu’en fait ce budget est une sorte d’Ode à la gloire de la suppression de la taxe professionnelle, nous faisons part de notre analyse à ce propos.

D’une part, contrairement à une logique politique le gouvernement fait une réforme des ressources des collectivités (pour 2010) et ensuite il redéfinit les compétences et les modes d’élections (2014). La seule cohérence est celle de mettre les collectivités au service du capital financier.

La suppression de la taxe professionnelle va avoir des conséquences redoutables.

Elle va réduire le lien entre développement économique et territoire d’implantation.

Elle induit un affaiblissement de l’autonomie fiscale des communes et des EPCI.

Elle va accentuer des disparités importantes de ressources.

Elle va accélérer les transferts de charge de la fiscalité des entreprises sur la fiscalité des ménages.

 

La majorité prétend qu’il y aura « neutralité financière à l’issue de  la suppression de cette taxe ». Nous disons : FAUX ! On connait la musique des compensations dites «  à l’Euro prés ». Les départements ont vu leurs fiscalités s’accélérer aux dépens des ménages pour compenser les manques de l’Etat sur le RSA, le Handicap, l’APA, etc.… etc.…  

 La hausse de la  fiscalité va s’avérer être le seul  recours pour la ville : et ça va faire mal, très mal aux porte-monnaie des ménages, puisque le document le révèle lui-même : « 2010 :des recettes en panne »

 Et de confirmer dans le chapitre suivant : « Adapter la dépense est une nécessité ». Les Dépenses de personnels et les subventions aux associations sont pointées comme étant les lignes budgétaires en baisse.

Et avec tout ça, il est fortement à craindre que nous constaterons au Budget Primitif une baisse importante des investissements d’équipement.

Pour conclure nous estimons que l’année 2010 risque d’être une année noire dans l’histoire de notre ville. Les résultats de l’étude INSEE sur la pauvreté en PACA, mettent en évidence des signes très inquiétants pour le Vaucluse et Avignon en particulier. Personne ne peut s’en satisfaire, certes, mais ne prendre aucune décision de nature à entamer des renversements de tendance est irresponsable. Jusqu’où la majorité pourra-t-elle aller ?

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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 22:19

L'absence de Conseils municipaux de puis prés de 6 mois est intolérable.Notre groupe a souhaité faire le point devant la presse locale. La volonté de M.J ROIG de mettre à mal la démocratie municipale est pour nous inacceptable. Les avignonnaises et avignonnais sont en attentes de débats et de réponses aux questions urbaines ,sociales, culturelles et économiques.
Voici le schéma de notre propos aux journalistes présents ( La Provence, La Marseillaise, Le Vaucluse Matin, L'Hebdo, France Bleu)


Pour s’occuper des riches et des stratégies immobilières c’est sûr : pas besoin de s’encombrer des rouages fondamentaux de la république. Mme ROIG n’hésite pas à affirmer que les « payeurs d’impôts sont la bienvenue chez nous », ce qui revient à dire que les autres sont une charge qui n’est pas du tout de son goût !! Et elle dit cela en confirmant son intention de réduire le débat démocratique dans la ville.

 Le prochain Conseil municipal n’étant annoncé que pour dans 15 jours (s’il n’est pas encore repoussé et après 4mois et demi de silence !!) il nous paraît nécessaire de réaffirmer que cette situation devient intolérable.

 

INTOLERABLE d’un point de vue de l’éthique républicaine.

 

INTOLERABLE parce qu’il y a de nombreux dossiers en souffrance, et qu’il est inacceptable qu’ils ne se traitent qu’en cabinet  

 

 

Nous avons déjà réagi à cette décision. Mais, pour l’intérêt général et des avignonnaises et avignonnais, nous ne voulons pas nous accoutumer à cette situation au risque de la rendre acceptable.  La ville la plus importante du département et qui se voudrait riche de son histoire culturelle va être la cité la plus pauvre en pratique démocratique. Et qui plus est, les réunions se tiendraient dans des horaires qui vont poser problème à beaucoup d’élus (y compris de la majorité) .

 

Il n’y aurait pas de matière pour délibérer soit disant !!

La ville préfecture n’aurait plus de sujet qui concerne la vie quotidienne des citoyens avignonnais alors que toutes les autres villes du département réunissent leurs conseils municipaux une fois par mois ?? On croit rêver ! Ou plutôt « cauchemarder ».

 

Si M.J ROIG ne voit plus de sujets à débattre qui relèvent de l’attente des administrés, elle n’a plus qu’une solution : c’est d’arrêter d’administrer.

 

Car enfin : l’attente est réelle de décisions à prendre.

 

Quelques exemples

 

 

 

Sur l’aménagement urbain.

           

L’avenir de la prison Ste Anne est de nouveau traité comme une opération strictement immobilière. Le maire étant le chef d’agence faisant fi du débat contradictoire. Elle méprise les élus sur ce dossier .

            L’affaire de l’ECO QUARTIER. Les habitants se sont mobilisés et nous sommes à leurs côtés, il y a tromperie dans cette affaire et le maire a joué une partition au service de la promotion immobilière loin des intérêts écologiques et citoyens.

 

Sur les transports

            C’est de la responsabilité de la ville de ne pas avoir porté la LEO comme une infrastructure déterminante pour l’avenir. Les plans de financements sont établis depuis prés de 10 ans. MJ ROIG nous sort maintenant un nouveau projet qui serait pendant de la réalisation de la LEO : le TCSP ! La ficelle est toujours la même. Pour masquer mon incapacité à développer un projet j’en sors un autre.

            Elle veut (avec le maire du Pontet créer un tracé de TCSP entre les deux villes : on a l’impression d’un projet entre amis, alors que le véritable débat de fond est celui de l’élaboration définitive d’un PDU à l’échelle du bassin de vie. Nul doute que tracé de TCSP doit être envisagé : mais l’urgence ne sera sûrement pas entre Le Pontet et Avignon.

 

Et il n’y aurait pas de matière à débat municipal ??

 

Sur la Culture 

            Le maire de la ville a annoncé son intention de transférer les compétences culturelles des villes à la COGA : ce n’est pas un sujet municipal cela aussi ? Voudrait-elle faire payer aux citoyens municipaux les projets « d’entrée de ville » sur le dos des citoyens communautaire ? Cela ne mérite-t-il pas débat ?

 

Sur la question sociale

            La grève des policiers municipaux est un révélateur à plusieurs titres du lachage politique de la majorité sur la réalité de sa ville. Cela est inquiétant. Etre incapable de négocier un conflit social de cette nature nous montre combien la majorité municipale n’est plus dans la gouvernance sociale de notre ville. On ne s’étonne plus alors de l’abandon des politiques sociales de ces derniers mois (Centre social de la Barbière par exemple ou problèmes du CCAS, Etc.).   

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 14:16


Les élus du groupe d'opposition municipale RGEA s'expriment sur le scandale du coût du "Forum d'Avignon" organisé dans le cadre de la présidence française de l'Union Européenne

Scandaleux  et Honteux !

La Cours des comptes a révélé le coût global des factures laissées par N.Sarkosy à la suite de sa Présidence de l’Union Européenne. ( Plutôt des surcoûts des caprices d’un homme dont les facultés politiques interrogent sur les facultés globales à percevoir le monde tel qu’il est). Mais nous avons maintenant des détails  et les résultats avignonnais de cette paranoïa du pouvoir.

« Une réunion informelle des ministres des affaires étrangères, "Gymnich" dans le jargon de la diplomatie européenne, s'est tenue les 5 et 6 septembre 2008 à Avignon. Cela a coûté 4,2 millions d'euros, alors que la convention de délégation de gestion prévoyait une addition de 2,534 millions d'euros. Les dérapages s'y sont enchaînés.

Pour ce qui est du « Forum d’Avignon » L'aménagement du Palais des papes a été facturé 2,172 millions au lieu des 1,885 million prévus ; le transport par TGV spécial "pelliculé aux couleurs de la présidence française" a flambé à 716 764 euros au lieu de 83 000 ; la restauration s'est élevée à 632 303 euros alors qu'elle aurait dû coûter 276 000 euros, et l'hébergement est finalement revenu à 241 912 euros au lieu de 107 000. A cela se sont ajoutés les 210 340 euros de l'"événement culturel" initialement budgété 130 707 euros. La Cour des comptes fait remarquer que ces dépassements n'ont pas toujours été justifiés, et rappelle que le coût du "Gymnich" de Brême, dans le cadre de la présidence allemande, n'avait pas excédé 2 millions d'euros. »

Quel scandale !

Voilà un président de la République qui donne tous les jours des leçons de bonne gestion, qui accuse sans cesse les collectivités de dépenser trop, remontant ses épaules de dédain vis-à-vis de celles et ceux qui n’ont qu’à bien tenir leur maigre budget familial pour s’en sortir et qui bat une sorte de concours mondial de la gabegie !

Quelle honte !

 Voilà la Maire d’Avignon ( en première ligne dans cette affaire) qui s’arque boute depuis huit jours pour ne pas verser la subvention de la ville à l’OLRAP alors qu’elle a cautionné  cette même gabegie. Maire d’une ville labellisée « Capitale européenne de la culture ». C’est une honte à ce label. D’autant plus  quand on se souvient  que ce « Forum d’ Avignon » visait « Selon Christine Albanel  à placer la culture comme moteur du projet européen, parce que la dimension économique de la culture est encore largement sous-estimée. Pourtant, elle est un véritable facteur de croissance. La culture et l'économie ne sont pas deux mondes antinomiques.»  Nous l’avions compris d’ailleurs en refusant de participer à cette mascarade et  la vie nous donne raison, l’économie en question c’était celle du portefeuille de quelques privilégiés et autres groupes financiers avides d’une culture marchande. Et pendant ce temps des dizaines d’associations sont mises au régime sec des  subventions  au motif qu’il n’y a plus d’argent !

Un coup de tonnerre dans un ciel avignonnais loin d’être serein.

Depuis ces derniers mois notre ville donne le sentiment d’être une péniche ivre sur un Rhône qui n’est pas en crue. Les affaires se succèdent.  Elles ne peuvent être du domaine citoyen de par la décision de la majorité municipale de bâillonner toute vie démocratique. Volonté de laisser à la dérive liquidatrice l’OLRAP, gestion trouble du dossier d’urbanisation du quartier sud, absence de portage d’un projet social global et en particulier sur la Barbière,  laisser aller dans la gestion associative et sportive, absence de projet de développement économique, sans parler de la décision de ne plus faire qu’épisodiquement des réunions du conseil municipal : «  moins il y a de lieux pour parler de tout cela, mieux on se porte et on continue nos affaires. » Tel semble être la philosophie autocratique à l’œuvre. De quoi être inquiet au-delà des sentiments de scandale et de honte.

Pour le Groupe d’opposition municipale RGEA (A.Castelli.  M.Clavel.  M.Rieux. Z.Haddaoui)

André CASTELLI

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Les promenades du Canton

ça coule de source !!

"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue"- Albert Einstein 


L’amour est la sagesse du fou et la folie du sage. — Samuel Johnson

La politique en citation

• Le plus âpre et difficile métier du monde, à mon gré, c'est faire digne¬ment le roi.  Michel de Montaigne ( 1530-1592)

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