Les habitants du Quartier Cassagne au Pontet ont imposé , avec l’action de l’élu d’opposition, notre ami Miliani Makhechouche, un important recul pour préserver cet espace vert péri-urbain. Un vent de fronde au PONTET pour ne pas toucher impunément à un espace de vie et pour s’opposer à une nouvelle offensive spéculative : c’est un signe.
Les habitants d’Avignon Sud qui ne s’en laissent pas compter par des pratiques des élus de la Majorité qui passent outre leurs avis sur l’avenir de l’ECO-Quartier, c’est également un signe : un vent de fronde à AVIGNON pour ne pas toucher impunément à l’espace de la ceinture verte : c’est un autre signe.
Décidément l’aménagement du territoire de notre Communauté Urbaine devient une réelle question citoyenne. Les stratégies de projets, vues par le petit bout de la lorgnette atteignent une limite : celle du déni de démocratie. Et ce n’est sûrement pas fini. Il reste encore beaucoup de dossier qui ne pourront passer avec de telles pratiques, comme celui des transports collectifs pour l’agglomération ou encore celui du développement social territorial tout comme celui du développement économique, sans oublier les enjeux culturels.
Cette limite qui est atteinte, va côtoyer d’autres projets en cours, déjà marqués de l’ « à peu près ». C’est le cas par exemple des travaux du Stade Nautique, qui vont coûter 400 000€ supplémentaire aux contribuables avignonnais. Pour nous d’ailleurs la manière dont a été traitée ce dossier de rénovation est la parfaite illustration d’un fonctionnement flou et précipité qui frise l’incompétence.
On pourrait ainsi décliner d’autres dossiers, comme par exemple l’affaire du LOGO d’Avignon dont on n’a peut-être pas fini de parler ; lui aussi est marqué du sceau de l’entêtement qui coûte très cher. Pour avoir refusé de verser une indemnité négociée à l’auteur de la photo originelle, la ville va devoir débourser plusieurs milliers d’euros, puisqu’elle a perdu le procès au tribunal. Il y a comme un vent de désorganisation dans la majorité municipale, dont on peut redouter le pire s’il se met à souffler sur les plans de la Fabrique, de l’Ecole d’ART ou autre Hôtel de Monfaucon.
Tout cela serait-il, en fait, le signe d’une sortie de scène sous les huées d’une foule résistante, enthousiasmée par une dynamique de circonscription réveillant la citoyenneté avignonnaise, pontétienne et morièroise ?