Dans la série ( killer...of course !) : un nouvel épisode
Taxe Carbone. Promise pour le mois de juillet prochain, malgré la rébellion du Conseil Constitutionnel, la mesure est reportée aux calendes gréco-européennes. "Je l'ai signé, je le fais, c'est une question d'honnêteté" disait pourtant Nicolas Sarkozy en septembre 2009...
François Fillon vient d'annoncer l'abandon de la taxe carbone, lors d'une réunion de députés UMP à l'Assemblée. Selon le premier ministre, il faudrait que l'Europe s'y colle en prem's pour ne pas handicaper nos entreprises. La faute au Conseil Constitutionnel, qui avait remis en cause le fait que 93% des émissions de dioxyde de carbone d'origine industrielle soit totalement exonérés de contribution carbone, créant ainsi une "rupture caractérisée de l'égalité devant les charges publiques".
Malhonnêteté ?
En septembre 2009, pourtant, au détour d'un discours sur le changement climatique, Nicolas Sarkozy s'expliquait (modestement, forcément) sur la mise en place prochaine de la taxe carbone : "Je l'ai signé, je le fais, c'est une question d'honnêteté. Si on ne le fait pas, on n'est pas honnête. Et la démocratie républicaine et parlementaire ne peut pas continuer à fonctionner avec des gens qui ne respectent pas la signature qu'ils ont donnée. J'ai donné ma signature, je le fais !" La vérité si je mens...
Une belle leçon d'honnêteté démocratique... (Vidéo Libé)
(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")