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  • : André CASTELLI, Elu Conseil Municipal Avignon, un élu proche des Citoyens. Actuellement Conseiller Général, Vice-Président du Département de Vaucluse et Conseiller Municipal d'Avignon. Un Avenir Meilleur pour Avignon !
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André CASTELLI

André CASTELLI, Candidat aux élections municipales d'Avignon 2014 !! Un Avenir Meilleur pour Avignon ! Actuellement je suis Conseiller Général . Vice-Président du Département du VAUCLUSE.  Conseiller Municipal d'AVIGNON.

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Il est temps de ....

  
18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 19:00

23 % des français pourraient envisager de voter Melenchon

 

1- Nicolas Sarkozy replonge dans l'impopularité : plus des deux-tiers des Français (67%) ont une mauvaise opinion de lui en tant que Président

Comme après chaque catastrophe, la popularité du Président était nettement remontée lors de notre dernière mesure effectuée en novembre 2011, en pleine crise aigüe juste après l'annonce de Papandréou d'organiser un référendum en Grèce. Sa cote avait gagné six points, remontant à 38%, son plus haut niveau depuis mars 2010. 
En ce mois de janvier 2012, Nicolas Sarkozy reperd les points gagnés à l'époque pour retrouver son médiocre niveau de popularité habituelle : 32 % de bonnes opinions contre 67% de mauvaises.
Les choses peuvent changer dans les jours à venir car notre sondage n'enregistre pas encore la perte du triple A. Les personnes interrogées l'ayant été juste avant l'annonce de S&P le 13 janvier au soir.
Il n'est pas sûr que cette mauvaise nouvelle puisse profiter au Président : ce n'est pour le moment pas un drame, mais juste un mauvais signal adressé sur un sujet que Sarkozy avait lui-même présenté comme majeur. Il sera donc bien difficile de fédérer les passagers derrière le capitaine barrant courageusement dans la tempête.
Outre la baisse globale constatée ce mois-ci, l'autre enseignement de notre sondage est le renforcement du clivage politique entre " pro " et " anti " Sarkozy.
Avec l'entrée officieuse en campagne du Président-candidat fin novembre - début décembre 2011, la polarisation politique est maximale depuis deux mois. Résultat, la droite fait corps derrière son chef (77%), tandis que la gauche le rejette unanimement ou presque.
François Fillon, crédité, lui, d'un correct niveau de popularité avec 47% de bonnes opinions contre 51% de mauvaises, continue de bien résister, malgré un rejet plus marqué auprès des sympathisants de gauche (+8 points de mauvaises opinions).

2- Cote d'influence : Bayrou s'envole et devance Hollande en tête du palmarès. Si les principales figures de l'opposition ont le vent en poupe, les champions de la droite s'effondrent

Il ne faut jamais courir après François Bayrou. A chaque fois, c'est lui qui en profite le plus. C'est ce que l'on observe encore en 2012, comme nous l'avions déjà vu à la même période en 2007. Le leader du MoDem gagne 9 points depuis novembre dernier, 51% des Français souhaitant " qu'il ait davantage d'influence dans la vie politique française ". Il retrouve ainsi la première place du baromètre pour la première fois depuis cinq ans. Il peut chaleureusement remercier, les médias qui lui ont assuré une formidable promotion depuis un mois, mais aussi Sarkozy et surtout Hollande qui, en voulant le courtiser, l'ont replacé au centre du jeu.
François Bayrou (51%) devance de 1 point François Hollande (50%), en baisse de 3 points sur notre baromètre, Alain Juppé est troisième (44%; -1 point) et Martine Aubry quatrième (43%; -4 points).
Plus globalement, les personnalités de gauche - notamment celles que l'on découvre depuis novembre dans le sillage du candidat socialiste - ont le vent en poupe : Valls gagne 11 points (41%) et Moscovici 8 points (31%). A droite, en revanche, l'entrée en campagne rime avec chute brutale : -10 points pour Copé et -7 pour Guéant qui atteint son score plancher avec seulement 12% de cote d'influence. Nadine Morano très en verve pour attaquer le candidat socialiste est la lanterne rouge avec seulement 9% de cote d'influence. Elle n'est guère plus appréciée à droite avec seulement 21% de cote d'influence, soit deux fois moins que Marine Le Pen (45%). Si la chute de Hervé Morin (-6 points) est très préoccupante pour un candidat toujours crédité de 1% dans les intentions de vote, celle de Marine Le Pen est beaucoup moins inquiétante pour elle. Avec 21% de cote d'influence elle retrouve un niveau plus " normal " que celui de novembre souffrant d'un fort rejet à gauche. Elle reste en revanche très appréciée des sympathisants de droite avec 45% de cote d'influence (stable depuis novembre).

3- Questions d'actualité : six Français sur dix souhaitent et anticipent la victoire de Hollande sur Sarkozy. Le candidat PS devrait tout de même se méfier du premier tour : Jean-Luc Mélenchon dispose d'un fort potentiel de vote, un quart des Français (23%) envisageant de voter pour lui.

Malgré la baisse importante de Hollande dans les intentions de vote de janvier (-7 points au premier tour entre le 5 décembre et le 10 janvier), le candidat socialiste reste plus que jamais le Président souhaité et surtout anticipé par six Français sur dix acceptant de faire un choix entre l'un et l'autre. Bien qu'étant " obligés " de choisir, 8% des interviewés ne se prononcent pas sur le souhait et 11% sur le pronostic.
Le danger pour le favori, Hollande, réside sans doute davantage dans le risque d'érosion de ses voix au premier tour entre un Bayrou sur sa droite - en très forte hausse en termes de cote d'influence - et un Mélenchon sur sa gauche, à la fois lui aussi très apprécié à gauche (+10 points sur sa cote d'influence avec 48%) et disposant d'un potentiel de vote bien supérieur aux 8% d'intentions de vote dont il est pour le moment crédité dans les sondages.
En effet, près d'un quart des Français (23%) envisagerait de voter pour lui, 7% en étant certains (soit, presque son score d'intentions de vote actuel) et 16% déclarant pouvoir " probablement " le faire.

Si le centriste comme le leader du Front de gauche parvenaient à progresser encore, ils pourraient très bien éroder dangereusement le score de premier tour du candidat socialiste.

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