Une journée qui trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XX siècle aux Etats-Unis. Officicialisée par les Nations Unis en 1977, le 8 mars est une journée de manifestations et de luttes à travers le monde.
Elle symbolise les luttes menées au fil des siècles par les femmes pour la reconnaissance de leurs droits de femmes, de filles, d’épouses, de salariées, d’élues ou de dirigeantes d’entreprises. Cette journée des femmes est donc avant tout la journée des droits des femmes.
Si la condition des femmes a heureusement changée, leurs droits sont encore bafoués dans le monde comme en témoigne ces quelques chiffres :
Sur les 550 Millions de Travailleurs pauvres 330 millions soit 60% sont des femmes. En 2006, les inégalités de salaires dépassent 30 à 40 % dans certains pays. En France, la différence de salaire entre les hommes et les femmes est de 21%. L'Assemblée nationale compte 12,8% de femmes et le Sénat 16,9%. Les femmes occupent moins de 25 % des postes à responsabilité dans les entreprises.
Violence sociale mais aussi violence physique. Des femmes victimes des intégristes religieux, du patriarcat à travers les mariages forcés. 1 500 000 femmes sont victimes chaque année de harcèlement sexuel dans l’espace public et 50 000 femmes subiront un viol. Une femme meurt tous les 5 jours victime de violences conjugales. Aussi, je soutiens avec Marie George Buffet, le « Collectif national Droit des femmes » qui propose un projet de loi cadre contre les violences faites aux femmes dans tous les domaines de la vie.
Les violences faites aux femmes sont un fait de société. Il est temps d’agir. Cette loi serait un formidable outil en matière de santé, d’accès à la justice, d’aide psychologique, sociale ou financière. Elle permettrait de développer un volet de prévention très important et bien sûr la sanction des auteurs des violences.
En tous domaines, il est temps de passer des déclarations d’intention à la mise en œuvre de mesures efficaces et contraignantes pour une société d’égalité.