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  • : André CASTELLI - Site Officiel - Elu Conseil Municipal Avignon
  • : André CASTELLI, Elu Conseil Municipal Avignon, un élu proche des Citoyens. Actuellement Conseiller Général, Vice-Président du Département de Vaucluse et Conseiller Municipal d'Avignon. Un Avenir Meilleur pour Avignon !
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André CASTELLI

André CASTELLI, Candidat aux élections municipales d'Avignon 2014 !! Un Avenir Meilleur pour Avignon ! Actuellement je suis Conseiller Général . Vice-Président du Département du VAUCLUSE.  Conseiller Municipal d'AVIGNON.

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Les chiffres du jour

1 491 c’est le nombre d’années de SMIC qui équivaut, en 2011, aux revenus de Maurice Levy, patron de Publicis...                                      4 055 c’est le nombre de cantons qui divisent le territoire, dont 172 dans les cinq départements d’outre-mer                                                 

18,99

millions de personnes étaient sans emploi fin janvier dans les 17 pays de l’Union monétaire, soit un taux de chômage de

11,9 %

7 500 suppressions de postes chez Renault d’ici la fin 2016, au nom de la compétitivité 


Il est temps de ....

  
24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 06:37

Fevrier 1364

300 enfants haïtiens adoption Paris Pierre Lévy-Soussan pédopsychiatre psychanalyste Haïti : Ces adoptions sont "précipitées et éthiquement condamnables" haiti ces adoptions sont precipitees et ethiquement condamnables 8737 22 décembre 2010 12:21, France Info Alors que 300 enfants haïtiens en cours d’adoption sont attendus à Paris d’ici à vendredi, Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre et psychanalyste, était l’invité de France Info ce matin.. 300 enfants haïtiens adoption Paris Pierre Lévy-Soussan pédopsychiatre psychanalyste. Haïti : Ces adoptions sont "précipitées et éthiquement condamnables" - LMOUS Alors que 300 enfants haïtiens en cours d’adoption sont attendus à Paris d’ici à vendredi, Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre et psychanalyste, était l’invité de France Info ce matin. Lui s’inquiète de l’accélération du processus d’adoption de ces enfants. "Attention à ne pas confondre temps de l’adoption et urgence humanitaire, prévient-il. Il faut du temps pour construire une famille".

 

[Article complet : france-info.com]

 

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 06:31
filtrage-internet-loppsi

 

 

 

 

 

 

 

La Corée du Sud met en place une censure politique sur les réseaux sociaux. Londres tamise la pornographie et la France filtre la pédopornographie et... Wikileaks. Trois démocraties. Cherchez l'erreur.

 

La Corée du Sud a décidé de bloquer les comptes de ses internautes qui utilisent les réseaux sociaux pour publier ou republier (merci de ne pas retweeter cet article!) des messages favorables à la Corée du Nord. Elle se réserve aussi le droit d'arrêter toute personne diffusant des "faux renseignements". 19 Coréens en ont fait les frais, vendredi dernier, inculpés pour avoir envoyé... une mauvaise blague à leurs amis, tentant de leur faire croire qu'ils devaient se présenter d'urgence à la caserne la plus proche pour répondre à une mobilisation militaire générale. Pas drôle.

Gode save the queen

 

En Grande-bretagne, le dilemme est un poil plus libertin. Le gouvernement souhaite en effet mettre en place un filtrage au niveau des fournisseurs d'accès Internet pour bloquer les sites pornographiques. Devant le tollé suscité par cette annonce, le ministère de la Communication a vite eu fait de préciser que les conso-mateurs auraient toujours la possibilité de lever la restriction.

 

La France ne fait pas non plus dans la (culotte en) dentelle

 

La Loppsi 2, votée hier à l'Assemblée, autorise désormais le gouvernement à mettre en place une liste noire de sites Internet interdits. Sans aucun contrôle, ni de la justice, ni de l'Assemblée, ni de la CNIL, ni de ma soeur, ni de personne... ni a priori, ni a posteriori. Un rêve de démocrate exemplaire ! Mais rassurez-vous, seules les pages proposant des contenus pédopornographiques devraient être ainsi filtrées. Promesse de député ! Un peu comme ce fichier d'empreintes génétiques, le FNAEG, créé en 1998 à l'unique attention des pédophiles condamnés par la justice, nous promettait-on alors... sauf qu'aujourd'hui, la quasi-totalité des délits sont concernés. Pire, il suffit même simplement d'être mis en cause dans une affaire pour être fiché. Qu'importe que vous soyez blanchi par la suite... Fichtre bleu !

 

Besson expulse les Rams...

 

En France, encore, le gouvernement souhaite interdire l'hébergement de Wikileaks. Sans intervention de la justice, bien évidemment. La raison ? Figurez-vous qu'Eric besson s'est laissé conter que les Etats-Unis n'étaient pas contents qu'un site Internet dévoile leurs petits secrets. Et cela suffit amplement à notre bon ministre de l'identité numérique pour réclamer l'expulsion des serveurs patibulaires. Et tant pis si aucune procédure judiciaire n'a encore abouti, nulle part dans le monde. D'ailleurs, plusieurs sociétés (Paypal, Mastercard, Visa) ont coupé, de façon plus ou moins légale, les cordons de la bourse à Julian Assange, le fondateur du site rebelle. Forcément... puisque ces sociétés sont aussi en business avec l'Oncle Sam.

Il parait que, le mois dernier, Sarkozy a évoqué les droits de l'homme avec Hu Jintao... qui aura manifestement trouvé les mots pour le convaincre !

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

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17 décembre 2010 5 17 /12 /décembre /2010 06:35
Espérance de vie aux Etats-unis

 

 

 

D'après une récente étude, l'espérance de vie des Américains est passée de 77,9 ans à 77,8 ans entre 2007 et 2008. Petit accroc passager ou début d'une longue descente aux Enfers ?


 

L'espérance de vie des Américains a diminué d'un peu plus d'un mois, de 77,9 à 77,8 ans (80,3 ans pour les femmes et 75,3 ans pour les hommes), selon une étude publiée le 9 décembre par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Une première depuis 25 ans. Et ce, malgré une baisse de la mortalité infantile, qui atteint un minimum historique. La différence d'espérance de vie entre les populations blanche et noire est de 4,6 ans, soit une baisse de 0,2 an. Depuis 1970, l'espérance de vie des Américains augmentait en moyenne de 2,6 mois par an.

 

Les maladies cardiaques (dûes notamment à l'obésité) et le cancer, qui sont les deux principales causes de décès aux États-Unis, représentaient 48% des décès en 2008. Le taux de mortalité a sensiblement augmenté notamment à cause des maladies respiratoires et de la maladie d'Alzheimer (en hausse de 7,5%), de la grippe et de la pneumonie (en hausse de 4,9%), de l'hypertension (+4,1%), des suicides (+2,7%), et des maladies rénales (+2,1%).

 

En conclusion, l'étude insiste sur le fait que les Etats-Unis sont bel et bien confrontés à une dégradation générale de l'état de santé de leur population. Et l'avenir n'est pas rose, car tant que les autorités oublieront de se pencher sur les causes des maladies, celles-ci continueront de se développer. Une autre étude publiée hier affirme d'ailleurs qu'en 1998, un homme de 20 ans pouvait espérer vivre encore 45 ans à l'abri d'une maladie grave (maladies cardiaques, cancer ou diabète). Ce nombre est tombé à 43,8 en 2006. Soit une baisse de 1,2 année... en 8 ans !

 

[Sources : latimes.com, businessweek.com, latimes.com]

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 21:09

 

Maladies enfants pollutions

Sur les 84 000 produits chimiques couramment utilisés aux Etats-Unis, moins de 1 000 auraient été évalués d'un point de vue sanitaire. Soit à peine 1%. Résultat : "15% des enfants ont au moins un problème de développement", selon une étude récente...

Aux Etats-Unis, un "sous-comité" sénatorial fait le point sur les produits chimiques que les Américains sont amenés à toucher, avaler et respirer tous les jours... À peine 1% des 84 000 composants synthétiques actuellement sur le marché ont été évalués d'un point de vue sanitaire, selon le doyen des sénateurs américains, Frank Lautenberg, cité par CNN. Pour lui, nos enfants sont comme des "animaux de laboratoire dans une expérience non contrôlée".

Aucune contrainte législative

La loi américaine (et européenne, d'ailleurs) ne fixe quasiment aucune condition préalable à la mise sur le marché de nouvelles substances chimiques. C'est le cas, par exemple, des nanoparticules, largement utilisées y compris dans l'industrie agro-alimentaire, alors que tous les organismes nationaux et internationaux appellent à une (très) grande prudence. A ce jour, aux Etats-Unis, seuls 200 produits ont fait l'objet d'une évaluation par l'agence de sécurité environnementale (EPA). Et, depuis 1976, 5 seulement ont été interdits. Les fabricants se réfugient souvent derrière le "secret industriel" pour refuser de révéler leurs données, et derrière l'épouvantail de la perte de compétitivité pour rejeter toute contrainte réglementaire.

"15% des enfants ont au moins un problème de développement"

Une récente étude de l'Environmental Working Group, une association de défense de l'environnement, a trouvé une moyenne de 232 produits chimiques dans le sang du cordon ombilical de 10 nouveau-nés. Des pesticides, des retardateurs de flammes, des particules de shampooings, de cosmétiques, de plastiques, de rideaux de douche, de matelas, d'appareils électroniques... Plusieurs études montrent en outre que les problèmes de santé des enfants sont directement liés à cette "pollution sanguine" intra-utérine. "Quinze pour cent des enfants ont au moins un problème de développement" affirme Frederica Perera, directrice du Columbia Center for Children's Environmental Health, commentant une étude de ses chercheurs, qui ont suivi des enfants de l'utérus de leur maman jusqu'à leur septième année. Soit un sur sept !

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:10

 

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Élus, défenseurs des droits de l’homme, journalistes, artistes... Ils sont engagés pour la libération du militant noir américain. Alors que la vie de Mumia est en jeu à partir d’aujourd’hui devant la cour fédérale d’appel de Philadelphie, ils réclament que justice soit faite, qu’il puisse enfin avoir le droit de prouver son innocence et lancent autant d’appels à amplifier le mouvement d’opinion.

« Une telle haine me sidère » Danielle Mitterrand, présidente de la Fondation, France Libertés

Cela fait des années que nous suivons Mumia, que nous le soutenons, que nous sommes persuadés, grâce aux contre-instructions menées par ses avocats, qu’il est innocent. Et quand bien même on ne serait pas convaincu, tellement de doutes et d’incertitudes subsistent dans le dossier qu’il est impensable que cet homme soit exécuté. Chacun connaît notre combat contre la peine de mort, cette barbarie. Mais comment, aujourd’hui, les autorités américaines et tous les démocrates peuvent-ils accepter l’idée qu’un détenu puisse être mis à mort après vingt-neuf années de prison ? Une telle juridiction donne le frisson. J’ai rencontré Mumia il y a déjà quelques années, dans ce couloir d’où on peut l’extraire à chaque instant pour l’arracher à la vie. Aujourd’hui, il y est encore. C’est indigne ! Je voudrais que tous les journaux télévisés, tous les grands médias français disent notre révolte, qu’ils dénoncent la férocité avec laquelle on le poursuit, la haine qui l’accable – il n’y a pas d’autre mot. Car ceux qui veulent sa mort, lui en veulent simplement parce qu’il est un Noir, qu’il est cultivé, qu’il a fait des études, qu’il a publié et qu’il partage l’intelligence du genre humain. Serait-ce trop ? Un crime raciste se prépare, un crime contre la culture, un crime contre la résistance humaine, d’autant plus intolérable à certains que Mumia est pacifiste, qu’il est non violent, que c’est un père de famille qui souffre de n’avoir pas vu grandir ses enfants, de n’avoir jamais pu parler avec eux de père à fils. Je ne comprends pas que l’on puisse infliger un tel traitement lorsqu’on est une grande nation, un peuple civilisé qui se veut à la pointe de la recherche. Je l’ai dit à l’ancien gouverneur de Pennsylvanie, lequel pour toute réponse m’a reproché avec une violence terrible de perdre mon temps à soutenir un voyou. Une telle haine, une telle bêtise me sidèrent. Je ne parle pas par antiaméricanisme, car un pareil drame se produirait en France, je tiendrais, nous tiendrions le même langage. Mais chez nous, par bonheur, la peine de mort a été abolie. C’est pourquoi nous devons tout tenter pour sauver Mumia.

Propos recueillis par Lucien Degoy (Journal l'Humanité)

 

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 13:46

 

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Après les actes de piratages criminels menés par l’armée israélienne dans les eaux internationales contre la flottille de bateaux apportant une aide humanitaire à la population de Gaza,

la protestation qui s’est exprimée dans le monde entier doit s’amplifier

Exigeons 

La levée immédiate du Blocus illégal de Gaza

L'acheminement de toutes les cargaisons humanitaires à Gaza sous contrôle international

A ce jour, le gouvernement israélien continue sa politique de mépris du droit international et du droit du peuple palestinien à exister et à vivre dans un état. Il bénéficie dans les faits  du soutien des Etats-Unis et de la complicité des gouvernants de la France et de l’Union Européenne. 

Exigeons de nos gouvernants

qu’ils mettent fin à l’impunité d’Israël, 

qu’ils prennent des sanctions pour contraindre le gouvernement israëlien (en arrêtant les investissements et les échanges qui nourrissent la colonisation des territoires palestiniens – en suspendant l’accord d'association entre Israël et l'Union Européenne…)

une enquête internationale indépendante

l’application du Rapport Goldstone adopté à l’ONU et qui demande le jugement des crimes de guerre commis par Israël.

Les peuples ont besoin de la Paix. La justice en est la condition.

SAMEDI 12 JUIN 2010 à AVIGNON

13 H 30 Marche à partir de la Fromenterie (sur la Rocade)

15h rassemblement Place de l’Horloge (mairie) animations en solidarité avec le peuple palestinien

 

Collectif Vaucluse pour une Paix Juste et Durable 

entre Palestiniens et Israéliens

France-Palestine Solidarité-AFPS comité Avignon et comité d'Apt, Union Juive Française pour la Paix UJFP, Collectif Résister pour la Palestine, Cimade, Centre Shatibi, Collectif Paix comme Palestine,  Collectif des Musulmans de France, Ligue des Droits de l'Homme,  FSU 84, Sud-Education, Comité de Jumelage Vaucluse-Palestine, Mouvement des Jeunes Communistes Français 84, MRAP,  Gauche Unitaire, Parti Communiste Français Nouveau Parti Anticapitaliste,  les Verts,  Parti de Gauche, ADECR, Amis de l'Humanité, ATTAC, Construisons ensemble l'avenir, M'PEP, Fédération de la Mixité de France, PCOF.

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 06:48

Après l'attaque meurtrière de la flotille de la liberté pour Gaza par l'armée israélienne dans les eaux internationales,

Le Collectif Vaucluse pour une Paix Juste et Durable

entre Palestiniens et Israéliens

 

appelle à manifester pour exiger :

 

  • La levée du Blocus illégal de Gaza
  • La fin de l'impunité d'Israël
  • Le jugement de tous les crimes de guerre
  • Des sanctions internationales contre Israel
  • La suspension de l'accord d'association entre Israel et l'Union Européenne (dont la France)
  • L'acheminement de toute la cargaison humanitaire à Gaza sous contrôle international et le Retour de tous les bateaux

Samedi 5 juin 2010 à AVIGNON

deux rendez vous de départ

13 H 30 Fromenterie de la Rocade

14 h 30 Rond Point de la Gare

(défilé rue de la république)

 

France-Palestine Solidarité-AFPS comité Avignon et comité d'Apt, Union Juive Française pour la Paix UJFP, Collectif Résister pour la Palestine, Cimade, Centre Shatibi, Collectif Paix comme Palestine,  Collectif des Musulmans de France, Ligue des Droits de l'Homme,  FSU 84, Sud-Education, Comité de Jumelage Vaucluse-Palestine, Mouvement des Jeunes Communistes Français 84, MRAP,  Gauche Unitaire, Parti Communiste Français, Nouveau Parti Anticapitaliste, les Verts,  Parti de Gauche, ADECR, Amis de l'Humanité, ATTAC, Construisons ensemble l'avenir, M'PEP, Fédération de la Mixité de France

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 06:31

On avait mesuré à Gaza l’inhumanité dont était capable le gouvernement israélien. On connaissait son mépris total des principes du droit international. On pressentait sa volonté d’étouffer de faim et de soif le peuple de Gaza en maintenant à son encontre un scandaleux blocus. On avait toutefois du mal à imaginer que les dirigeants de cet État soient capables d’attaquer au petit matin avec des commandos militaires une flottille de six bateaux affrétée par des organisations non gouvernementales à but humanitaire, de tuer froidement certains de ceux qui étaient à bord et d’en blesser d’autres.

Cette « coalition de la flottille de la liberté », composée de personnes venant d’une quinzaine de pays d’opinions et de religions diverses, n’avait qu’un objectif  : apporter à manger, à boire, des médicaments, des matériaux de construction à la population de Gaza.

Par cet acte barbare et sanglant, les dirigeants israéliens signifient bien qu’ils veulent que le blocus de Gaza soit total. Autrement dit, ils souhaitent étouffer ce peuple aux mains nues. Ces méthodes confinent à l’extrémisme d’État, au terrorisme d’État. Les mots ne sont pas trop forts. De toutes les chancelleries du monde, de l’ONU, de l’Union européenne, la quasi-totalité des institutions se disent choquées, indignées par ces nouveaux crimes de l’armée israélienne, par ces violations manifestes du droit international. Mais les mots ne suffisent plus  ! Il faut des actes. Les allers-retours des dirigeants de ce monde entre Bruxelles, Washington et Tel-Aviv n’ont pas servi à grand-chose jusque-là, sinon à entretenir un voile d’illusions sur de prétendues initiatives de paix alors qu’ils cachent en vérité une impunité totale envers les dirigeants israéliens qui continuent à coloniser, à occuper, à priver de liberté le peuple palestinien et à lui appliquer un régime d’apartheid. Il y a quelques jours, Israël était admis à l’OCDE comme si de rien n’était. C’est bien parce que les dirigeants israéliens se sentent protégés qu’ils peuvent se permettre de telles atrocités.

L’heure n’est donc plus aux parlottes qui s’envolent en permanence dans le vent de cette impunité. Les gouvernements, l’ONU et l’Union européenne doivent réagir avec fermeté. Une enquête internationale sous l’égide de l’ONU s’impose et une réunion du Conseil de sécurité doit condamner nettement, clairement, ces actes barbares pour en tirer toutes les conséquences. Qu’enfin les États et l’ONU mettent en œuvre les recommandations du rapport Goldstone, que l’Union européenne suspende immédiatement l’accord d’association Israël-Union européenne, que les ventes d’armes des États-Unis, des pays européens et d’autres investissements en Israël cessent tant que ne sera pas levé le blocus contre Gaza, tant que la colonisation-occupation se poursuivra, tant qu’on ne libèrera pas les prisonniers politiques palestiniens.

Décidément, trop, c’est trop  ! Après ce qui vient de se passer, les institutions et les gouvernements qui se contenteraient de quelques paroles d’admonestation sans suite se rendraient complices de ces crimes abominables. Les États-Unis et l’Union européenne, comme d’autres grands pays, ont les moyens de faire cesser une situation qui n’a maintenant que trop duré. La mobilisation pour la justice, la démocratie, la sécurité, la paix et pour que le peuple palestinien accède enfin à ses droits doit encore s’amplifier.

 

Patrick Le Hyaric . Journal L'HUMANITE

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 17:43

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Pour l’Europe de la concurrence libre, ce n’est pas le soldat grec qu’il s’agit de sauver, c’est le taux de profit.


Par Maurice Ulrich

Le peuple grec se lève. Il en appelle à la solidarité à laquelle répond notre journal dont la une était présente hier dans les manifestations. C’est le début d’une grande guerre, disait hier une manifestante, citée par l’AFP. Cette guerre, ce sont les marchés et les banques qui l’ont déclarée. Il s’agit désormais de résistance, et pas seulement en Grèce. L’Espagne, titrait hier le quotidien économique les Échos, « fait plonger les marchés » Non, ce sont les marchés qui vont peut-être faire plonger l’Espagne, le Portugal. On comprend la hâte de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement à conduire leur réforme des retraites. De la concertation, le temps de la réflexion ? Allons donc, la réforme est dans les cartons. Elle est ce que demandent les marchés. Le pouvoir veut leur livrer l’un des piliers majeurs de notre modèle social.

Il en est aujourd’hui qui appellent à une union politique de l’Europe, sans laquelle, disent-ils, il n’est point de salut. Mais pour faire quelle politique ? Ce qui apparaît aujourd’hui c’est la nocivité, pour les peuples, de l’Europe libérale. Dans la course de la concurrence libre et non faussée, les pays les plus pauvres ne pouvaient faire jeu égal avec les plus riches que par le dumping social. Les plus riches ne pouvaient y répondre qu’en se plaçant sur le même terrain. Ce que dit aujourd’hui l’Europe à la Grèce, comme elle va le dire demain à l’Espagne et au Portugal, c’est qu’elle n’a d’autre chance de se maintenir dans l’Europe libérale qu’en mettant en pièces les salaires, les retraites, les services publics. Mais qui peut croire alors que demain, après-demain, les nôtres résisteront ?

Christine Lagarde sera « vigilante » à l’égard de la Grèce. C’est ce qu’elle a dit à la tribune de l’Assemblée. Mais c’est la même Christine Lagarde qui écartait il y a quelques mois tout regard de la puissance publique dans les stratégies des banques renflouées par l’argent public. Il ne fallait pas, disait-elle en substance, leur donner le sentiment qu’on se défiait d’elles ! Ben voyons. C’est un régime de haute surveillance pour les peuples. C’est la totale liberté pour les prédateurs à qui l’on a consenti des prêts à 1 % pour qu’ils prêtent à leur tour a des taux allant jusqu’à 18 %. Ce n’était pas de la complaisance. Encore moins de l’inconséquence. C’était le moyen de restaurer de hauts taux de rentabilité. Ce n’est pas le soldat grec qu’il s’agit de sauver, c’est le taux de profit.

Ce qui se passe en Grèce n’est pas un accident, quand bien même on incrimine, non sans raison, les politiques de ses dirigeants, dont il faut rappeler toutefois qu’ils ont été encouragés et couverts par ceux-là mêmes qui veulent aujourd’hui la peau de la Grèce pour s’en faire une toison d’or. C’est la première des grandes crises que nous promet l’Europe du capital et c’est cette Europe qu’il faut changer, pour une Europe de la coopération, pour un autre rôle de la BCE, pour prêter, tout de suite, à un pour cent à la Grèce, comme le demande la pétition que nous avons lancée et qui connaît un large écho qu’il faut amplifier. Le travailleur libre qui se rend au marché libre pour y vendre sa peau, disait Marx, « doit s’attendre à être tanné » Cela vaut pour les peuples au grand marché concurrentiel de l’Europe libérale. Oui, il nous faut maintenant entrer en résistance, agir pour une autre Europe, en appeler aux peuples.

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 07:53

GréceLes Grecs ne veulent pas de la potion FMI ni pour eux, ni pour l’Europe

La Grèce, dont l’économie continue de s’effondrer alors que les mesures d’austérité étaient censées redonner confiance aux investisseurs, s’insurge. Le FMI ne doit pas débarquer chez eux. Les citoyens ne veulent pas que cette institution impose ses règles dans la zone euro.

Entretien avec Yannis Dragassakis, économiste grec, ancien député européen.

Vendredi 23 avril, 18 heures. Ils arrivent un par un ou en petit groupe. La foule grandit peu à peu. Au total, ils seront 6000 à se retrouver, à l’appel de différents partis de gauche. Une manifestation presque spontanée pour contester la décision du gouvernement : recourir au « plan de soutien européen », décidé le 25 mars à Bruxelles, et qui légitime l’arrivée du FMI dans la zone euro (cf. entretien avec Yannis Dragassakis). Les visages sont inquiets, les cœurs lourds. « C’est un moment historique, le FMI débarque dans la zone euro », explique Dimitris, 28 ans, au chômage. « Comment voulez-vous que je trouve un boulot ? Déjà, le chômage est très élevé. Maintenant, il n’y aura même plus de création de postes dans la fonction publique. Avec le FMI, le gouvernement va sans doute décider de licencier des fonctionnaires ». Ce sentiment, ces inquiétudes dominent parmi les manifestants. « Ils ont raison », explique un dame d’une cinquantaine d’années dans un anglais hésitant. Elle applaudit mais ne rejoint pas les rangs : « de toute façon, la décision est prise ».

Faut-il, alors, arrêter de se battre ? Ces manifestants sont convaincus que non, que la rue peut encore faire bouger les lignes. Lundi, une autre manifestation est prévue, à l’appel du PAME, branche syndicale proche du KKE (parti communiste grec). Leur déclaration est claire (cf. encadré) : « cette décision était depuis longtemps préméditée ».

A gauche comme à droite, des résistances émergent. Certains députés proposent même un référendum pour mesurer l’état de l’opinion sur le recours au FMI. La crise grecque prend une ampleur politique, et divise jusque dans les rangs du Pasok, le parti socialiste au pouvoir. « C’est l’avenir de l’Europe qui se joue » explique Dimitris. Pour lui, une seule solution : « la solidarité des peuples ».

F.P.

Entretien avec Yannis Dragassakis, économiste grec, ancien député européen

Révision du déficit grec à la hausse, baisse de la note attribuée à la Grèce par l’agence de notation Moody’s, taux d’intérêt qui atteignent des sommets… La situation semble empirer sans cesse. Comment l’analysez-vous ?

Yannis Dragassakis. La révision du déficit public est due au fait que le taux de croissance pour 2009 est plus négatif que prévu. Si le dénominateur a baissé, ce n’est pas à cause d’une hausse des dépenses, mais à cause d’une baisse du PIB grec, c’est-à-dire une baisse de la production. Le problème majeur est que, alors que le gouvernement a pris des mesures très dures sur le plan social, pour baisser les spreads, cela ne s’est pas réalisé. Ce fait nous montre l’échec du gouvernement grec et les contradictions des autorités européennes. Tout cela, nous l’interprétons comme une pression sur la Grèce pour qu’elle soit soumise au FMI, ce qui veut dire qu’elle devra prendre de nouvelles mesures parmi lesquelles la destruction du système de sécurité sociale.

Parallèlement, le chômage augmente. Il a même atteint 11,3% en janvier 2010 selon les chiffres officiels.

Y.D. Nous estimons que nous nous trouvons au début d’une trajectoire très négative pour l’économie grecque. A notre avis, suite à l’intervention du FMI, nous aurons une récession plus grande et le chômage risque d’atteindre 14% à 15% en se basant sur les règles en vigueur pour son calcul. Il faut reconnaître qu’en Grèce, nous avions un chômage élevé, même pendant la phase ascendante de l’économie. Nous avons donc une aggravation d’un problème préexistant. Ces éléments mettent en évidence l’échec du développement d’un modèle, en Grèce, au cours de ces 20 dernières années. En outre, la Grèce ne dispose pas d’un système efficace de protection contre le chômage, notamment celui de longue durée. C’est pourquoi, l’un de nos objectifs est de demander des politiques pour la protection du chômage et le développement de l’emploi.

Cette revendication n’est-elle pas à l’opposé des mesures d’austérité prises par le gouvernement, qui visent la réduction des déficits publics, notamment en « réformant » le système social, en réduisant les pensions etc. ?

Y.D. Le gouvernement a choisi la voie de la dévaluation intérieure : il espère une réduction des salaires et des prix. Mais comme les prix ne vont pas chuter, seuls les salaires seront réduits. La récession sera donc renforcée avec, comme résultat, l’accroissement du chômage. Ce sont là, en fait, les politiques classiques du FMI avec une particularité essentielle : elles sont dorénavant inscrites et légitimées dans le cadre européen. Comme nous n’avons pas de monnaie nationale, l’économie grecque ne peut pas retrouver sa compétitivité en baissant la valeur de sa monnaie. Nous avons donc une baisse des salaires. Il est clair que la crise est un prétexte afin d’imposer un modèle néo-libéral beaucoup plus dur.

Quelles alternatives proposez-vous ?

Y.D. Ce qui fait la plus grande différence enter la Grèce et les autres Etats-membres de l’Union Européenne, c’est que les recettes de l’Etat sont plus petites qu’ailleurs. La première nécessité est donc d’augmenter les recettes fiscales. A moyen terme, nous estimons qu’il est possible de gagner 5 points de PIB en luttant contre l’évasion et la fraude fiscales, et en développant un système d’imposition juste. Deuxièmement, au lieu de réduire les salaires, il faut bloquer les dépenses militaires. Au sein de l’UE, la Grèce a les plus grandes dépenses dans ce domaine. Troisièmement, il est possible de réaliser des économies sur les dépenses fonctionnelles de l’Etat qui, en outre – et c’est la quatrième proposition – dispose de beaucoup de biens, immobiliers notamment, qui peuvent être exploités pour le bien de la société (services sociaux, médicaux, logements…). Enfin, le pays a de nombreuses potentialités, en ce qui concerne la production d’énergie renouvelable et d’investissements à haute valeur ajoutée. Finalement, la dette grecque n’est pas un problème grec mais international. Pour tous les pays qui ont des déficits, il faut réclamer l’annulation de la dette.

Entretien réalisé par Fabien Perrier

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Les promenades du Canton

ça coule de source !!

"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue"- Albert Einstein 


L’amour est la sagesse du fou et la folie du sage. — Samuel Johnson

La politique en citation

• Le plus âpre et difficile métier du monde, à mon gré, c'est faire digne¬ment le roi.  Michel de Montaigne ( 1530-1592)

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